A seven nation army couldn't hold me back.

Grosse prise de conscience, aujourd'hui.

Les concours, c'est dans CINQ jours. CINQ. CINQ!!!!!!!!!!

Cinq minuscules petits jours pendant lesquels je n'aurai évidemment JAMAIS le temps de faire tout ce qui me reste à faire. Ah, j'aurais du commencer plus tôt me souffle une petite voix. Mais bon, les j'aurais du n'avancent à rien, de toute façon. Donc voilà, cinq petits jours et l'horreur sera là.
Le pire, c'est que je crois que mon esprit ne stresse pas (peut-être que je me sens bien préparée - ahah) (peut-être à cause des médocs - enfin y'a que des plantes dedans) mais mon corps lui, il stresse comme un taré. Je dors mal, je suis tendue, j'ai mal au dos, j'ai pas envie de rigoler, je passe mon temps à bouffer, je perds du poids, mes cheveux deviennent gras quasiment du jour au lendemain, etc. C'est affreux de me dire que dans cinq jours, je joue ma vie. Soit je la réussis, soit je la foire. Ca va, l'enjeu est pas trop important.

Toujours pas de nouvelles de M. ni de S.. Heureusement que cette dernière m'avait dit qu'on se verrait avec les concours. Il te reste CINQ jours, ma belle.

L'avantage de cette période de révision, c'est que BonAmi ne me harcèle pas de messages ponctués de "jtm". Il dit qu'il sait que je suis occupée alors il se limite à des sms le soir.

Depuis quelques jours, je cohabite. Avec une araignée. Moi l'arachnophobe. Elle ressemble à ça :

Argh, rien qu'en photo, ça me terrorise...

Bon, en vrai, elle est un peu moins colorée mais tout aussi flippante. Elle est pour le moment tapie dans un coin de ma chambre. Et elle sort quand il fait nuit... quand je dors (ou que j'essaie). Bref, tout ça pour dire que quand je décide me relever pour aller aux toilettes parce que j'arrive pas à dormir et que je dois aller appuyer sur l'interrupteur de la lumière... c'est l'aventure! Parce que je me dis qu'elle est sûrement sur l'interrupteur, là, et que quand je vais poser mon doigt dessus, ben c'est son petit dos velu que je vais toucher... Alors j'invente des parades : j'éclaire l'interrupteur avec mon portable pour voir s'il est libre, mais "et si elle est sur mon portable?", "et si elle me tombe dessus quand j'appuie?" ; je me couvre la main dans une écharpe avant de toucher l'interrupteur, etc.
Un soir que je revenais des toilettes, apeurée (oui, s'il y en a DANS ma chambre, il y en a sûrement dans TOUTE la maison... surtout que je vis près d'une forêt), je l'ai vue! Au dessus de ma table de chevet... près de ma tête! Je n'ai écouté que mon courage et j'ai saisi ma tong à la main. Ensuite, j'ai eu un peu plus peur, alors je me suis approchée doucement, et comme j'avais trop peur qu'elle saute sur ma tong pour ensuite venir SUR moi, j'ai, dans un élan de bravitude, jeté ma tong sur son petit corps velu et je l'ai... loupée! Normal. La tong est tombée sur la table de chevet, l'araignée est tombée... je ne sais pas où. J'ai testé l'auto-persuasion, et je me suis rassurée me disant que "non, elle n'est pas DANS ton lit". Je pensais qu'elle aurait compris le message parce que j'aime pas trop tuer les petites bêtes mais non ça n'a pas suffit. Alors voilà, depuis on cohabite (dans la peur).

D'ailleurs, en prépa, j'ai perdu tout crédibilité quand la veille du dernier jour, en plein cours d'économie, je l'ai vue. Elle descendait tranquilou du plafond sur son fil, juste au dessus de ma voisine de devant. A ce moment-là, je n'ai plus rien suivi du cours. J'étais terrorisée et je scrutais le plafond, prête à me jeter en arrière. La prof m'a demandé ce qu'il y avait de si intéressant au plafond et j'ai du lui dire. Ensuite, les gens m'ont envoyé des sms pour se moquer. Elle a fini par descendre sur ma voisine de devant, qui l'a achevée à grand cris, avec une règle.

Donc voilà, j'ai la phobie des araignées, et tout le monde se moque.
Mais le jour où on tombera sur ça:

soyez sûrs que c'est moi qui ferai la maline.